Journée internationale des Femmes

Sexisme, sororité : faut-il plus de journées dédiées aux droits des femmes? D’après liberation.fr

Alors que se profile la Journée internationale des droits des femmes, des associations proposent d’intégrer de nouvelles dates pour mettre en avant des combats féministes moins visibles dans les principaux rendez-vous annuels.Deux jours sont entourés de rouge dans tous les agendas féministes : le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, et le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Deux rendez-vous portés ces dernières années par une mobilisation féministe d’ampleur. D’autres dates, moins médiatiques, comme la Journée de lutte contre les mutilations génitales féminines, celle sur l’hygiène menstruelle ou encore sur l’égalité de rémunération, ponctuent le calendrier, sonnant comme autant de rappels du chemin à parcourir pour les droits des femmes. En faut-il davantage ? […] L’objectif du collectif : demander l’instauration officielle d’une journée nationale contre le sexisme, le 25 janvier. Si le 8 mars peut être l’occasion de dénoncer l’omniprésence insidieuse du sexisme, il est «devenu progressivement la journée des inégalités professionnelles», avec la grève pour protester contre les différences salariales, estime l’ancienne ministre des Droits des femmes.

L’instauration d’une Journée internationale de la fraternité humaine fin 2020 par l’ONU a fait office de déclencheur pour Céline Bizière. «Même si elle concerne la paix, ça reste la fraternité. Il est important d’avoir une journée dédiée car l’amitié, le soutien entre femmes, est politique. C’est vraiment déterminant car ça exclut les hommes de la relation et nous libère du système patriarcal.» Pour elle, «le 8 mars, on réclame des choses très vagues, beaucoup de lois sont passées mais c’est dans l’éducation, dans les mœurs qu’il faut aussi changer les choses.» Elle plaide pour un réel «effort de société» pour être solidaires entre femmes et en comprendre l’importance. «Pourquoi ce gouvernement qui a placé son action pour l’égalité entre les femmes et les hommes comme grande cause du quinquennat n’instaure pas cette Journée nationale contre le sexisme ? Je ne comprends pas pourquoi ça bloque, ça ne coûte rien», tonne Laurence Rossignol.

[…] «Certes, ce n’est pas parce qu’il y a une, deux, trois journées dédiées aux droits des femmes qu’on gagne autant que nos collègues masculins, que le nombre de viols diminue ou que les plaintes sont mieux reçues», mais elles permettent «d’imposer ces sujets, même si ce n’est qu’une fois par an, et surtout à se rassembler, se compter, se sentir fortes». Pour Laurence Rossignol, ces rendez-vous annuels sont l’occasion d’objectiver et de faire progresser la compréhension commune des phénomènes de sexisme, de discriminations professionnelles ou des violences sexuelles, notamment grâce à la publication d’études, d’enquêtes journalistiques ou encore de sondages.

Mar Merita Blat, experte genre à l’Agence française de développement, voit elle aussi dans ces moments «symboliques» une «concrétisation dans le réel de ces sujets». Elle constate que ces dates clés permettent «de mobiliser autour d’une thématique, de faire travailler les différentes institutions et organisations mais aussi d’attirer l’attention des médias». Des temps forts qui doivent s’entourer, selon elle, «d’annonces concrètes» pour ne pas faire que constater, mais aussi pour avancer sur les différents sujets

842 474 Vichou Christina

Προτιμήσεις απορρήτου

Όταν επισκέπτεστε τον ιστότοπό μας, ενδέχεται να αποθηκεύει πληροφορίες μέσω του προγράμματος περιήγησής σας από συγκεκριμένες υπηρεσίες, συνήθως με τη μορφή cookies. Εδώ μπορείτε να αλλάξετε τις προτιμήσεις απορρήτου. Αξίζει να σημειωθεί ότι ο αποκλεισμός ορισμένων τύπων cookies μπορεί να επηρεάσει την εμπειρία σας στον ιστότοπό μας και τις υπηρεσίες που μπορούμε να προσφέρουμε.

Ο ιστότοπός μας χρησιμοποιεί cookies, κυρίως από υπηρεσίες τρίτων. Καθορίστε τις Προτιμήσεις απορρήτου σας ή/και συμφωνήστε με τη χρήση των cookies από εμάς.